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  • Suite de la lecture de : TAZ de Hakim Bey

    TAZ 2.JPGDans TAZ il y a « autonome » : dans son essai, Hakim Bey appelle, non pas à la révolution mais au soulèvement permanent (où il y aurait selon lui plus de liberté, plus d’autonomie, plus d’invisibilité) avec actions directes et temporaires. Un exemple récent parmi d’autres : en 2004 lors du A31 à New York des activistes (des « pirates urbains » diront les journalistes) partent à l’assaut des symboles du pouvoir représenté par les républicains et notamment Georges W Bush et décident de bloquer le moindre déplacement des délégués de la convention républicaine. D’autres actions d’envergure ont vu le jour ces dernières années, au Chiapas ou en Corée du Nord notamment ou encore dernièrement en Tunisie (à ce propos lire sur le site écrans le portrait de Slim Amazou, « ex-cyberdissident, figure de proue de la révolte qui a renversé le président Ben Ali en Tunisie, et qui a été propulsé secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports quatre jours après sa sortie de prison au début de l’année 2011. (…) Il cite ses références. Hakim Bey et les TAZ (…) qui ont inspiré les jeunes Tunisiens lors des flashmobs, ces rassemblements éclairs diffusés sur Internet »). Pour ceux qui aimeraient découvrir d’autres TAZ, je leur conseille de visionner Fourth world war, ce documentaire (devenu culte lui aussi) dans lequel le réalisateur, Rick Rowley, est parti dans le monde entier à la recherche des TAZ qui ont réussi. Jetez également un oeil à cet article de Wikipédia qui présente le quartier autogéré de Copenhague, Christiania fondé en 1971 mais qui aujourd’hui est en train d’être récupéré par l’État.

    Des articles sur le livre d’Hakim Bey et sur les TAZ, vous en trouverez partout sur la toile et c’est assez impressionnant de voir comment ce texte (assez court d’ailleurs mais la lecture est intense) a été retourné dans tous les sens, a été servi à toutes les sauces et a servi à de nombreuses causes (nobles et moins nobles). À signaler aussi que l’émission Tracks sur Arte lui a également été consacrée en 2004 (avec jeu de piste et chasse au trésor, pirates et « invisibilité » obligent). Voilà vous êtes parés je crois.

    N’étant pas un spécialiste des TAZ ou d’Hakim Bey j’ai pu ici et là faire fausse route. Si c’était le cas n’hésitez pas à me le faire savoir. Ce billet est d’ailleurs ouvert à tous commentaires, illustrations, témoignages. Je tiens enfin à remercier toutes celles et tous ceux qui m’ont aidé à le préparer.

    Hakim Bey, TAZ Zone Autonome Temporaire, L’éclat